Le carrefour Pathologie 2007 s'est déroulé du 13 au 23 novembre à la maison de la chimie à Paris. Les communications algériennes suivantes ont été présentées : 

• DÉTERMINATION DU GRADE DES CARCINOMES UROTHÉLIAUX DE LA VESSIE : CLASSIFICATION OMS 2004. 
  B. LATRECHE, R. BABA AHMED (CHU BAB EL OUED ,ALGER ) 
• À PROPOS D'UN CAS DE TUMEUR PHYLLODE DE LA PROSTATE. 
  M. IBRIR, BOUKHROUF, REDJEM ( CHU BATNA)
• TUMEURS MALIGNES À CELLULES TRANSITIONNELLES DE L'OVAIRE A PROPOS DE 3 OBSERVATIONS (UN CARCINOME À CELLULES TRANSITIONNELLES ET 2 TUMEURS DE BRENNER MALIGNES) 
  N. DJENNANE, R. BABA-AHMED ( CHU BAB EL OUED, ALGER) 
• VARIANTE ATROPHIQUE DU DERMATOFIBROSARCOME DE DARIER-FERRAND: À PROPOS DE 6 CAS 
  S-H MAMERI, F. ZIANI, K. BOUZID BENDISARI (CHU BENI MESSOUS ALGER) 

Au cours de cette réunion , la plus grande manifestation française de la discipline,    le Pr. Jean-François Fléjou, chef du service d'anatomopathologie de l'hôpital Saint-Antoine à Paris, « a longuement expliqué les motifs d'inquiétude de la profession, menacée du fait du faible nombre de jeunes internes qui choisissent actuellement cette discipline ». Cet auteur a déclaré que « 20 nouveaux pathologistes sont diplômés par an, alors qu'il en faudrait au moins 50 pour compenser les départs à la retraite dans les prochaines années ». Le Pr. Catherine Guettier, secrétaire générale de la Société de pathologie, note quant à elle que « la discipline connaît des difficultés démographiques aggravées par l'augmentation de la charge de travail ». « Le risque, c'est un allongement des délais de réponse, préjudiciables à la précocité des traitements ». 

Que dire alors de notre pays où le nombre de laboratoires de pathologie est extrêmement réduit, ne permettant pas de faire d'extemporané dans plusieurs services de chirurgie et où les délais de réponse avoisine le mois en général. Les hôpitaux universitaires et les hôpitaux chef lieu de wilaya devraient tous disposer de laboratoires de pathologie.