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Hyperactivité vésicale

Hyperactivité vésicale

L’Hyperactivité vésicale est un trouble caractérisé par la survenue d’une envie soudaine et irrépressible d’uriner appelée urgenturie. La sensation peut être inconfortable, et l’urgence mictionnelle peut être accompagnée ou non d’une fuite d’urine. Il s’y associe fréquemment une augmentation de la fréquence des mictions le jour et la nuit.  Le syndrome d’hyperactivité vésicale est un trouble résultant d’un dysfonctionnement de la vessie. Dans des circonstances normales, lorsque la vessie se remplie, elle transmet progressivement des informations au cerveau qui indiquent degré de remplissage jusqu’à aboutir à un besoin d’aller urinaire. Dans le cas de l’hyperactivité vésicale, l’envie d’uriner se produit brutalement sans prévenir alors que la vessie n’est pas encore pleine.

Dans la majorité des cas le syndrome d’hyperactivité vésicale survient sans véritable cause sous jacente. Néanmoins ce trouble urinaire peut parfois être lié à une inflammation de la vessie par une infection des urines, la présence d’un polype ou encore d’un calcul. Enfin, certaines maladies neurologiques touchant le cerveau (comme la maladie de Parkinson, les accidents vasculaires cérébraux) ou plus rarement la moelle épinière (après des accidents notamment) peuvent être la cause d’un dysfonctionnement de la vessie et de l’appareil urinaire avec apparition d’un syndrome d’hyperactivité vésicale.

Symptômes

L’hyperactivité vésicale se traduit par quatre caractéristiques principales :

- l’urgence mictionnelle, il s’agit d’un besoin pressant d’uriner, difficile à retarder ;

- l’incontinence impérieuse, c’est l’écoulement involontaire de l’urine accompagné ou précédé d’une urgence mictionnelle ;

- la fréquence, avec un besoin d’uriner au moins huit fois pendant la journée ;

- la nocturie, ou le fait de se réveiller plus d’une fois la nuit pour uriner.

  • D'autres facteurs peuvent aussi rentrer en compte comme le traumatisme médullaire, la maladie neurologique (SEP, Parkinson), l'accident vasculaire cérébral, le blocage de l'urètre, et la chirurgie de la prostate. 
  • Dans tous les cas, vous pourriez aussi éprouver des difficultés au niveau de votre qualité de vie comme une réduction des activités sociales, du stress, de la frustration, des troubles du sommeil causé par l'envie d'uriner la nuit, des éruptions cutanées et infections urinaires, un risque de chute et de fracture causé par des déplacements précipités, et des difficultés professionnelles.
  • N'hésitez pas à discuter de ces symptômes avec un professionnel de la santé lors de votre prochaine consultation pour obtenir un diagnostic et un traitement adéquats.
  • Il est important de souligner que l'impact psychologique de ce trouble peut être jusque traumatisant dans certains cas. Il est nécessaire pour ces personnes touchées par ce trouble de recevoir une prise en charge adaptée avec un suivi sans faille.

Quelles sont les maladies et affections liées à l’hyperactivité vésicale ?

Il a été observé que le vieillissement, la maladie de Parkinson, la cystite interstitielle, le stress, la dépression, le diabète de type 2, une obstruction à l’évacuation de la vessie, une lésion médullaire, un traumatisme crânien, un accident vasculo-cérébral était impliqué dans la survenue d’une hyperactivité vésicale.

Vieillissement. L’hyperactivité vésicale est une des causes les plus communes d’incontinence urinaire chez les personnes âgées. C’est pourquoi on les confond souvent tous les deux. Cela serait dû à des signaux plus faibles dans le cerveau à l’origine du contrôle de la vessie. On assiste progressivement à une dénervation de la vessie, associé à des dérèglements dans la libération des différents neurotransmetteurs.

Diabète. Les personnes diabétiques ne suivant pas un traitement adéquat risquent de connaître divers symptômes apparentés à l’hyperactivité vésicale comme des nycturies, des problèmes d’évacuation complète de la vessie et une incontinence.

Obstruction à l’évacuation de la vessie. Plus rares chez les femmes que chez les hommes, une telle obstruction est généralement la conséquence de l’hyperplasie bénigne de la prostate.

Lésions médullaires. Ce type de lésion entraîne des dysfonctionnements de la vessie, allant de l’incontinence urinaire à la perte complète de la capacité à vider la vessie.

Accident vasculaire cérébrale. Les personnes ayant expérimenté un accident vasculaire cérébral ou des traumatismes crâniens connaissent fréquemment des problèmes d’hyperactivité vésicale.

Maladie de Parkinson. Plus la maladie progresse, plus les dysfonctions des voies urinaires apparaissent : urgences, nycturies, incontinence d’urgence.

Divers. D’autres affections comme la cystite interstitielle, le stress et la dépression auraient un lien avec l’hyperactivité vésicale.


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