Signes révélateurs dun déséquilibre hormonal
Notre système endocrinien est essentiel pour le bon fonctionnement de l’organisme. Or, quand les hormones sont perturbées par des fluctuations naturelles, comme à la puberté, à la grossesse ou à la ménopause, ou chroniques, en cas de maladies par exemple, les symptômes peuvent se multiplier. Les déséquilibres hormonaux mènent la vie dure à ceux ou celles qui en souffrent. Relativement fréquents surtout chez les femmes, ils apparaissent lorsque l’organisme produit trop ou pas assez d’hormones. Ces substances chimiques ont pour mission de réguler le sommeil, la libido, l’appétit, et même le niveau de stress. Un déséquilibre provoque ainsi des effets secondaires.
Voici donc les symptômes à surveiller pour détecter un déséquilibre hormonal:
Une prise ou une perte de poids inexpliquée
Des kilos impossibles à perdre malgré le sport, ou au contraire, une perte de poids soudaine ? Si vous avez gardé la même routine mais qu’un changement drastique est visible sur la balance, il s’agit peut-être d’un déséquilibre hormonal. Le poids étant lié aux hormones thyroïdiennes, il est possible que vos kilos soient le signe d’un trouble de la thyroïde. La prise ou la perte de poids, alors que vous n’avez pas modifié votre alimentation, peut être le signe d’un déséquilibre hormonal. « Le changement de poids est beaucoup plus marqué que vos activités et votre alimentation pourraient le laisser supposer. Vous mangez la même chose qu’avant, mais votre poids ne cesse de grimper, semaine après semaine. » Un excès de cortisol ou de testostérone (si vous avez un SOPK) pourrait vous faire prendre beaucoup de poids. Une hyperthyroïdie pourrait vous en faire perdre soudainement.
Une transpiration excessive
La température du corps étant régulée par les hormones, les bouffées de chaleur et la transpiration excessive peuvent être le signe d’un déséquilibre. Là encore, il peut s’agir d’un trouble de la thyroïde, petite glande située à la base du cou. Les troubles de la thyroïde touchent le plus souvent les femmes.
Des troubles du sommeil
Réveils, insomnies, nuits peu réparatrices… Les hormones peuvent être les fautives. Elles jouent un rôle déterminant dans la qualité du sommeil. La ménopause est un bon exemple : la production d’œstrogène chute et celle de progestérone s’arrête, dégradant ainsi le sommeil des femmes.
Une perte de cheveux
La capillarité est un indice supplémentaire pour détecter les dérèglements hormonaux. Une perte de cheveux peut par exemple être un symptôme du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Ce syndrome entraîne une production excessive de testostérone, qui peut alors se manifester par de l’infertilité, une forte pilosité et / ou une chute des cheveux.
Syndrome prémenstruel
Le syndrome prémenstruel (SPM), qui se caractérise par l'apparition de certains symptômes physiques et émotionnels et qui survient 2 à 7 jours avant les règles, est secondaire à un manque de progestérone en deuxième partie de cycle. Les symptômes les plus fréquemment ressentis sont : de la fatigue, une sensibilité des seins, des maux de tête, des douleurs au bas ventre et une irritabilité.
Le SPM touche beaucoup de femme, et empêche même 20 à 30% d'entre elles de poursuivre leur activité habituelle.
Ressentir de la fatigue
Votre énergie diminue lorsque votre corps souffre d’un déséquilibre hormonal. L’hypothyroïdie, par exemple, ralentit votre organisme tandis que l’hyperthyroïdie qui vous lance à la vitesse supérieure vous rend anxieux. Dans les deux cas, vous allez vous sentir épuisé. «ou vous manquez d’énergie ou vos muscles sont surstimulés – vous utilisez trop d’énergie et vous ressentez de la fatigue».
Avoir le «cerveau embrouillé»
Les hormones de croissance stimulent le cerveau. Quand leur sécrétion diminue, vous pouvez avoir des pertes de mémoire et une baisse des fonctions mentales. L’hypothyroïdie a un effet délétère sur la mémoire. «Comme les patients sont léthargiques, leurs fonctions mentales ralentissent».
Des os fragiles
En conditions normales, l’organisme transforme la vitamine D en calcitriol, une hormone nécessaire à la solidité des os. «Si vous êtes sujet aux fractures, il faut envisager des altérations de la vitamine D». L’hormone parathyroïdienne, qui permet de contrôler le taux de calcium dans le sang, a un effet sur la santé des os: cela pourrait expliquer la friabilité de ceux-ci.