sante-dz - Actualités - Second-look systématique à 1 an chez les patients à haut risque de développer une carcinose péritonéale d’origine colorectale

Second-look systématique à 1 an chez les patients à haut risque de développer une carcinose péritonéale d’origine colorectale

Second-look systématique à 1 an chez les patients à haut risque de développer une carcinose péritonéale d’origine colorectale

Le Pr. Dominique Elias , chef du département de chirurgie générale carcinologique de l’IGR ( France) a réalisé, de 1999 à 2006,  chez 29 patients à haut risque de développer une carcinose péritonéale ( CP) , un second look en moyenne 13 mois après l’exérèse  de la tumeur primitive .

Par patients à haut risque de CP, l’auteur entend les patients qui avaient une CP minime réséquée en totalité lors de la 1ère intervention, les patients qui présentaient des métastases ovariennes et ceux ayant une tumeur perforée.

Lors du second look, le Pr. D. Elias a retrouvé et traité une CP chez 10 sur 16 patients qui présentaient initialement une CP, chez 3 sur 9 patients qui présentaient  une tumeur perforée et chez 3 sur 4 patients qui présentaient  des métastases ovariennes.

Sur la base de ces résultats l’auteur conclue que cette nouvelle approche est bénéfique pour les patients présentant une CP minime ou des métastases ovariennes synchrones du primitif et propose la réalisation d’une étude prospective multicentrique pour confirmer ou infirmer ces résultats.

Pour notre part, nous pensons que cette étude est également un argument pour réaliser une chimiohyperthermie intrapéritonéale précoce (CHIP) ou une chimiothérapie intrapéritonéale péri-opératoire précoce (CIPPI) , à la fin de l’intervention initiale d’exérèse du primitif, à titre préventif, chez tous les malades à haut risque . En effet pourquoi attendre un an pour revenir et constater l’apparition d’une CP avec le risque qu’elle ne puisse pas être traitée à visée curative.

C’est la conduite que nous avons adoptée dans le service depuis une dizaine d’année où nous avons réalisé une CIPPI chez 35 patients présentant un cancer colique à haut risque de CP avec une morbi-mortalité  pratiquement identique à celle des patients non traités par CIPPI.

Ref. 15ème conférence internationale d’oncologie digestive, Arcachon, France 9-11 octobre 2008.


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