La Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique dans l’air du Temps
La Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique en Algérie en tant que discipline chirurgicale spécialisée se positionnent dorénavant dans le monde médical depuis la mise en place par le ministère de l’enseignement supérieur ,
Et de la recherche d’un cursus de formation et un diplôme. La demande croissante d’une prestation considérée autrefois comme secondaire est devenue nécessaire dans les soins modernes et de qualité.
Une Société nationale savante dédié à ce genre de chirurgie, le Collège Algérien de Chirurgie Plastique reconstructrice et Esthétique “CACPRE”
Agrée depuis décembre 2015, avec pour ambition de faire développer cette spécialité méconnue dans le pays. La chirurgie plastique est une spécialité qui s’occupe de réparer pratiquement les défauts physiques et fonctionnels suite a une malformation congénitale (de naissance), un accident, une brûlure ou un acte chirurgical mutilatrice lors du traitement précédent comme l’ablation d’un sein à titre D’exemple.
Le Président du collège le Docteur Ait Aissa, chirurgien diplômé en France et membre actif de la prestigieuse société mondial ISAPS depuis 2001, et
membre actif de la société américaine ASAPS, en s’associant avec un groupe de chirurgiens locaux ce sont fixes des objectifs ambitieux de faire connaitre La spécialité et de la mettre à disposition de la population qui souvent se dirigeait vers l’étranger pour une prise en charge.
La chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique en Algérie veut sortir de l'ornière et s’imposer en tant que spécialité à part entière.
« L’éventail de cette spécialité est très large dans les pays développés.Une fois la formation académique en chirurgie plastique et réparatrice
terminée, il faut passer à la sur-spécialisation comme la chirurgie du nez, des Seins.
En Algérie, nous essayons d’arriver à un résultat près de ce que la nature nous a donnés. Nous ne voulons en aucun cas changer la nature des gens ou ce Que le Créateur a donné. C’est notre principe fondamental », explique-t-il.
Forte demande des patients :
Actuellement, une demande croissante pour la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique est enregistrée en Algérie, boostée par l’arsenal
Médiatique et la circulation des données en temps réel via le réseau social. toutefois, l’offre est « très limitée, voire même presque inexistante », un grand manque de spécialistes. A Oran, Les délais d’attente pour les malades Sont très longs.
L’Algérie dispose d’un grand nombre de structures sanitaires aussi bien publiques que privées ou de pareilles interventions peuvent être faites sans difficultés.
Ethique professionnelle :
Le président de ce collège accorde une importance particulière au respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle.
Dans ce sens, tous les membres sont appelés à respecter les principes contenus dans une charte d’éthique.« Les membres du collège doivent chercher à améliorer en permanence leurs connaissances et leurs techniques et ce, dans l’intérêt et pour le bien de leurs patients » a travers de séminaires et Congrés
Cette charte vise également à protéger à la fois le patient et la profession contre les médecins incompétents ou sans éthique. « Chaque praticien doit
Être responsable et comptable de ses actions professionnelles », explique-le Dr. Aït Aïssa.
La chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique demeure un « grand Chantier » et plusieurs challenges doivent être relevés. « Il s’agit d’éduquer et
De sensibiliser les patients et leur expliquer où se situent les limites entre l’esthétique et la réparation », explique le président du CACPRE, qui estime
Que ce travail relève de « la responsabilité de tout un chacun ». Dans ce sens, la communication est primordiale pour atteindre ces objectifs. « Le collège intensifiera ce travail de communication, en mobilisant tous les moyens et en saisissant toutes les opportunités », a-t-il assuré, en guise de conclusion.