Le jeudi 16 septembre, le Dr. F. Hadj-Arab maitre-assistante en oncologie médicale au CPMC a soutenu publiquement une thèse de doctorat en sciences médicales (DESM) intitulée ‘’ Docetaxel et cisplatinum en première ligne dans les stades avancés des tumeurs épithéliales malignes de l’ovaire ‘’ devant le jury composé des professeurs Bouzekrini, Graba, Sadouki, Baba Ahmed et Bouzid (directeur de thèse). Ce travail a porté sur une série de 75 patientes (stade II/IV FIGO) d’âge moyen de 54 ans ( 33 – 76 ans ), multipares dans 86 % des cas , reçues au service d’oncologie médicale du CPMC entre octobre 2003 et octobre 2007.Il s’agissait de patientes qui avaient été traitées initialement par chirurgie radicale dans 39 % des cas seulement .Le taux de réponse objective à la chimiothérapie était de 92% nettement plus élevé en cas de chirurgie initiale radicale qu’en cas de chirurgie de réduction ou de simple biopsie ( RC : 89,7% vs 63 % ) .La candidate a présenté les résultats de la chirurgie de second look en fonction de la réponse à la chimiothérapie ainsi que la toxicité de cette chimiothérapie . Les récidives néoplasiques (62%), essentiellement péritonéales (carcinose) et pelviennes ont également été détaillées. Enfin une analyse de la survie médiane (60 mois), à 48 mois (82%) et à 60 mois (55%) a été présentée en fonction du stade, de la chirurgie initiale, de la réponse à la chimiothérapie, du type d’exérèse réalisée lors du second look et de la réponse histologique. Le Dr. Hadj-Arab conclura son exposé en insistant sur la gravité de ce cancer (survie globale à 5ans (45- 50 %) , sa chimiosensibilité mais sur l’absence de chimiocurabilité vu le taux de récidive élevé : 60 à 70 % à 5 ans .

Le Dr. Hadj-Arab répondant aux questions des membres du jury