sante-dz - Conseils - Hémorroïdes, maladie bénigne mais taboue !

Hémorroïdes, maladie bénigne mais taboue !
  • Article

Hémorroïdes, maladie bénigne mais taboue !

Est-ce que tout saignement par l’anus est dû à des hémorroïdes ?

Les hémorroïdes sont des dilatations normales des veines situées dans le canal anal. Elles peuvent n’entraîner aucun trouble ou au contraire sortir en permanence ou lorsqu’on va à la selle. Certains facteurs favorisent leurs apparitions à l’extérieur de l’anus : la constipation mais également la diarrhée ; chez la femme, la grossesse et l’accouchement ....De même certains aliments tel que les épices ainsi que la position assise prolongée ( chauffeurs) peuvent être des facteurs favorisants .

Lorsqu’on a une maladie hémorroïdaire, on peut présenter des saignements par l’anus, la perception d’une boule ou encore une douleur anale. Le saignement est fait de sang rouge qui survient à la fin de la selle et qui éclabousse la cuvette. Il peut être à l'origine d'une anémie par sa répétition. La perception d’une boule correspond à l’extériorisation des hémorroïdes à travers l’anus .La douleur par contre oriente vers une thrombose de l’hémorroïde (formation d’un caillot de sang). C’est généralement ce motif qui incite la personne à consulter un médecin pour demander un antalgique de préférence sans se faire examiner car on a honte de se dévêtir devant un étranger. Hélas beaucoup de médecins acceptent de donner un traitement sur la base des signes rapportés par le malade.

Est-ce que tout saignement par l’anus est dû à des hémorroïdes ?

Même si la maladie hémorroïdaire est la pathologie la plus fréquente à l’origine d’un saignement par l’anus, d’autres maladies peuvent donner les mêmes signes que les hémorroïdes. Il peut s’agir de maladies bénignes comme une fissure anale, un polype, une rectite, un prolapsus du rectum mais également d’une tumeurLa maladie hémorroïdaire, ne doit être retenue qu’après avoir éliminé les autres causes par un examen soigneux de la région anale.

Les troubles fonctionnels de la région anale sont fréquents dans la population mais plus de la moitié de ceux qui en souffrent préfèrent ne pas consulter un médecin par pudeur car ces troubles sont vécus à tord comme honteuses. Ce sujet, encore trop souvent tabou, se doit d'être clairement abordé par le médecin dans sa relation avec son malade. C’est de cette manière et de cette manière seulement qu’on mettra en évidence les autres affections certes plus rares mais beaucoup plus graves à un stade où elles peuvent être guéries.


Sur le même thème


Publicité
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site, mais nous ne sauvegardons pas de données personnelles. Continuer.