Examens et médicaments
Le mois de mai constitue la dernière ligne droite pour les candidats aux différents examens (brevet, baccalauréat, partiels etc..). Pendant cette période intense, le sommeil devient parfois capricieux et tarde à venir.
Beaucoup de parents et d’étudiants espèrent découvrir un médicament magique qui permettrait de retenir et de mémoriser les connaissances qu’on ingurgite parfois pendant des heures alors que les capacités d’attention sont dépassées depuis plusieurs heures.
Il faut savoir que l’intelligence ne s’acquière pas par la prise de stimulants tels que les amphétamines. Si des cachets donnent l’impression de mieux mémoriser la matière qu’on étudie, ils donnent surtout lieu très vite à une dépendance psychologique. Une augmentation des doses, pour continuer à avoir de l’effet, entraîne alors un état dépressif, des troubles du sommeil, une perte de l’appétit etc. Le résultat devient alors plus catastrophique qu’auparavant.
Il n’y a pas de médicament miracle
si ce n’est le courage qui sommeille en chacun de nous.
Il est essentiel de prendre le temps de se dépenser physiquement, de se détendre, de faire une bonne coupure, de ne pas dépasser les 10 heures de travail par jour et de prévoir des moments de répit après 2 à 3 heures d’étude.
En ce qui concerne le sommeil, il est important de garder un rythme régulier et avant d’aller dormir de prendre au moins une demi-heure de détente : une douche chaude, lire une bande dessinée, prendre une tisane etc. Le café et le thé consommés en trop grande quantité ou tardivement peuvent entraîner une excitation excessive empêchant le sommeil de s’installer.
Si les difficultés de trouver le sommeil persistent, il faut en parler à ses proches, voire un médecin mais surtout ne pas prendre de son propre chef des somnifères ou des tranquillisants qui entraînent un état de somnolence ou d’euphorie, diminuent la vigilance et la concentration d’esprit voire même provoquer des troubles de la mémoire, ce qui est l’inverse du résultat escompté.